Tiré de « Les Matinaux » de René Char
Tout s’éteignit :Le jour, la lumière intérieure.Masse endolorie,Je ne trouvais plus mon temps vrai,Ma maison.
L’amble des morts mal mortsSonnant à tous les vides ;A un ciel nuageuxJe me délimitais.
Nourri par celui qui n’est pas du lieu,Pas après pas, quasi consolé.
Pleine sera la vigneOù combat ton épaule,Sauf et même le soleil.
Les Matinaux est un recueil de poèmes de René Char paru chez Gallimard en 1950.