On n'arrête pas le progrès - Paris by bike

Passer 2 jours à Paris en ce début d’été, juste après le déconfinement, essentiellement pour s’assurer du bon état de santé d’un cousin illustre et vieillissant dans le fin fond du XVème arrondissement. Mais pas que. Et parce que Porte de Versailles, c’est pas juste l’endroit où il se passe plein de choses, j’ai décidé de loger dans l’appart d’un ami, canal St Martin, nettement plus vivant. L’idée étant aussi de profiter des nouvelles voies cyclables (aussi pour éviter de prendre le métro en cette période sanitairement incertaine), j’ai planifié mon itinéraire à bicyclette par la rue de Rivoli. Passer devant le Louvre à vélo, avec en ligne de mire l’obélisque de la Concorde sans bagnoles ou presque, c’est quand même un must.

Des Velib’ j’en avais pris quelques fois il n’y a pas si longtemps. Malheureusement, progrès oblige, leur utilisation ne s’est pas simplifiée, bien au contraire. La carte de crédit ne suffit plus, il faut dorénavant télécharger une application avant de pouvoir s’en servir. Et quand on n’a pas de carte Navigo rechargée, ni bien évidemment de carte Vélib’ (délivrée par La Poste, et oui cet anachronisme existe encore…) cette application est une catastrophe. Non seulement elle vire de votre téléphone portable les applications qui prennent de la place pour y faire la sienne, mais elle est d’un minimalisme déconcertant. Les fonctionnalités que l’on attendrait d’elle n’existent pas ou ne fonctionnent pas. Et elle vous cause en anglais (sans doute parce qu’elle a repéré que mon fournisseur de réseau est allemand).
Bref. La traversée de Paris depuis la place de la République, jusqu’à la Porte de Versailles fut quand même euphorique, la remontée de la rue de Rivoli ainsi que la suite le long de la Seine à retenir dans mes archives. J’ai pu remettre tous les monuments dans l’ordre. Sans oublier la prise de conscience que la surface de Paris intramuros n’est pas aussi réduite qu’on l’imagine. Dommage que l’application ne m’ait pas donné le kilométrage parcouru dans l’heure qu’il m’a fallu pour rejoindre la Porte de Versailles. Enfin si, par mail, 10 jours plus tard, distance totale parcourue : 0,10 km 0_o ?!
Il faut dire aussi que je n’ai pas parqué mon vélo convenablement car je n’ai pas réussi à lire les indications qui s’affichaient sur le cadran du vélo – il était complètement rayé. Alors que pour moi le vélo était bien bloqué dans sa borne, la fin de ma course n’a pas été enregistrée, et le compteur a continué à tourner.
Et au final parce que j’avais bien dépassé le temps d’une course de 5 Euros, je n’ai pas pu reprendre de Velib pendant 24 heures (durée pour laquelle je m’étais abonnée). Je me suis donc farcie le métro pour le reste de mon séjour. Dommage.

A savoir donc pour la prochaine fois, prévoir de télécharger l’application Velib’ à l’avance, voire de recharger son passe Navigo, et surtout choisir un Velib’ au cadran non rayé, parce que les indications qui y apparaissent peuvent être déterminantes pour le prix que vous allez payer au final (J’ai reçu une facture supplémentaire de 14€, 10 jours plus tard pour une course de 427 minutes. Faites le compte…)

 

Par contre si vous devez vous rendre à Paris en voiture et ne savez pas où la garer, je recommande l’application Zenpark, réseau de parkings partagés, qui met à disposition des places de parking à l’heure, à la journée, ou pour plusieurs jours un peu partout dans la ville (et disponible partout en Europe). Prix tout à fait raisonnable pour des places dans des garages privés ou d’hôtels et une application efficace et facile d’utilisation.

Vive le progrès !

Velib’

zenpark