Books for a better world

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Yes, des livres pour un monde meilleur. Je suis tombée sur le site booksforabetterworld en cherchant un livre en anglais paru en 1980 – Deep Blues : a musical and cultural history of the Mississipi Delta – et je me suis dit, bingo ! Pouvoir se procurer des livres en langue étrangère sans passer par Amazon, quand les librairies sont fermées (comme c’est le cas en Allemagne) et que la petite libraire indépendante chez qui on pouvait passer commande a fini par mettre la clef sous la porte, cela semblait être la solution idéale. Better World Books a été créé par des jeunes fraîchement diplômés qui cherchaient à gagner de l’argent en attendant de trouver le job idéal. Ils ont commencé par vendre des livres universitaires d’occasion, puis des invendus de librairies acquis pour un prix modique et ont fini par mettre en place un vaste réseau de collecte et de redistribution de livres d’occasion. Ils les revendent à des prix raisonnables, en mettent une partie de leur revenu au profit de bonnes actions : principalement soutenir l’éducation d’enfants de milieux déshérités ou planter des arbres, par le biais d’associations. Et évidemment assurer la livraison des livres par des moyens les moins polluants possible, et donc moins cher. Et ça marche. En tous cas aux Etats-Unis. Parce que malheureusement quand on commande des livres depuis l’Europe, ça marche nettement moins bien. Evidemment à ces conditions, on ne peut pas espérer recevoir les commandes dans les 24 ou 48 heures, grande force commerciale d’Amazon justement. Par contre on reçoit un mail joliment écrit pour prévenir que le livre a été envoyé. Mais tout de même, devoir attendre plus d’un mois pour être livré, en payant un prix normal, c’est franchement exagéré. Et c’est encore une fois l’exemple type du fonctionnement de notre monde, il faut choisir entre efficacité consumériste ou comportement éthique pénalisant. Alors Books for a Better World ? Oui sans doute, mais il faut avoir le temps. Ou trouver encore mieux.

https://www.betterworldbooks.com/

Ce genre de concept existe un peu partout, sans avoir pour autant la prétention de rendre le monde meilleur ! Pour la France les plus connus :

https://www.recyclivre.com/

https://www.momox-shop.fr/

Principe de précaution

La série « Principe de précaution » de la photographe d’origine hongroise Susanne Nagy coïncide avec notre situation sous l’influence du coronavirus…A voir ici. Pourtant cette série

corona -méduses

Encore un symptôme étrange et non identifié de ce coronavirus? Ou bien un des effets secondaires du confinement? Des suggestions alternatives à la distanciation sociale?

Promenons-nous dans les bois

… d’Allemagne. Comme je suis confinée à Heidelberg, dans le land de Baden-Würtemberg en Allemagne, j’ai la chance de pouvoir me promener dans les forêts